Préparer, présenter, et trouver un éditeur pour son manuscrit

Il s’agit dans ces quelques pages d’exposer les meilleurs façons de présenter son manuscrit à un éditeur. Nous laissons de côté tous les conseils purement littéraires pour lesquels d’autres personnes ou organismes sont beaucoup plus avisés que nous.

Avant toutes choses, il est important de comprendre la démarche d’un éditeur. Nous parlerons ici d’éditeur à compte d’éditeur (voir les différents types d’éditions possible). Une distinction se fait rapidement dans ce monde de l’édition : les éditeurs appartenant à des gros groupes financiers et l’édition indépendante (voir l’édition aujourd’hui).

Etre édité chez une marque des deux groupes possédant le monopole en France n’est pas choses aisées pour une première démarche. Cela n’est pas impossible, si vous êtes l’auteur d’une œuvre remarquable, tant par sa qualité que par son potentiel de vente (il faut généralement s’inscrire dans les lignes éditoriales à la mode). Les avantages d’être éditer chez ce type d’éditeur seront un nombre d’exemplaires imprimés plus nombreux, une diffusion plus vaste et plus facile (nationale), de très éventuelles couvertures médiatiques, un nombre de vente plus important. Mais les désavantages existent aussi : aucun mot à dire quand au produit fini, des relations plus « partenaire financier » que d’échanges humains, une forte concurrence, des résultat nécessaire pour poursuivre le partenariat.

Se faire éditer chez un éditeur indépendant semble beaucoup plus aisés et tout aussi intéressant. De nombreux « petits » éditeurs sont très compétents et reconnus par le milieu. Les avantages d’être édité chez ces éditeurs existent : incorporation des ouvrages et des auteurs dans une politique éditoriale globale (chaque livre est défendu aux mieux), invitation sur des salons du livres, aide pour la promotion (bon de souscription, organisation de sorti d’ouvrage, de vente signature, etc.), un relationnel souvent plus agréables. En revanche les désavantages sont peut-être plus explicite : une diffusion souvent régionale mais de qualité, des difficultés à obtenir les meilleurs places chez les libraires, un tirage moins important et des ventes finales correspondantes.
Nous reviendrons dans la partie l’édition à compte d’éditeur sur les différences entre les maisons d’édition et comment tirer avantage de chacune.

L’objectif d’un éditeur n’en demeure pas moins la vente, et la rentabilité de leur prise de risque. Lorsqu’un éditeur choisit de publier un ouvrage, il investit dans un produit qui doit lui rapporter suffisamment pour maintenir son activité. Il est alors bon de connaître les secteurs littéraires porteurs, et de situer votre manuscrit en fonction (la poésie se vend difficilement, tandis qu’actuellement les ouvrages jeunesses ou les nouvelles marchent bien). Mais attention, nombre de « petits » éditeurs ont aussi des coups de cœur, et publieront un livre pour sa qualité et non pour ces acheteurs potentiels (en revanche les gros groupes éditoriaux verront majoritairement les aspects financiers).
Il est donc bon de s’inscrire dans cette démarche quand vous contacter un éditeur. Prouvez lui avant tout que votre œuvre est de qualité (cela reste le plus important), mais prouvez lui aussi que cette œuvre trouvera des acheteurs, et qu’il a raison d’investir dans votre projet.

Il s’agit donc maintenant de présenter comment parvenir à cette objectif : se faire éditer. Pour se faire plusieurs étapes :